Du 30 mai 2025 au 30 septembre 2025
« Digne de vénération en raison de son caractère divin ou de sa relation avec la divinité »
« Qui est objet de culte en raison de sa relation avec des forces surnaturelles »
Définition de Sacré (du latin « sacratus ») selon la RAE
L’exposition Claudia Terstappen : Sacred propose une réflexion sur le concept du sacré, dans une perspective contemporaine en général et à travers la vision personnelle de Terstappen en particulier.
Claudia Terstappen, née à Arnsberg (Allemagne) en 1959 et résidant depuis de nombreuses années entre Barcelone et Melbourne, a voyagé tout au long de sa vie à travers le monde (Brésil, Colombie, Mexique, Japon, Chine, Indonésie, Islande, Canada, États-Unis et Espagne) pour explorer, avec un regard très personnel mêlant art et anthropologie, les empreintes des croyances anciennes et modernes dans les mondes naturel et culturel. En d’autres termes, la permanence des mythes, des rites et des superstitions dans les sociétés contemporaines.
Sacred aborde le sacré d’abord comme un phénomène religieux, rituel et mythologique — comme en témoignent ses Autels — mais pas uniquement. L’œuvre de Claudia Terstappen traite aussi de la sacralisation de tout ce qui concerne l’écologie et la nature dans ses séries sur les Paysages, incluant également le monde animal, sacralisé voire momifié, en lien direct avec l’inévitable destruction progressive de la nature (comme on le voit dans sa série sur les Incendies).
La relation entre la vie et la mort est donc sous-jacente à cette exposition, qui combine langages photographiques et tridimensionnels, où l’artiste fait un usage original de la céramique. Comme dans ses photographies, les céramiques de Terstappen représentent des fragments de nature dignes de respect, voire de vénération.
Dans Sacred, on retrouve des œuvres de ses séries “Sacred Places”, “Altars”, “Cruz del Romero”, “Landscapes” et “Fires”, ainsi que d’autres créations spécialement réalisées pour les salles de El Principal de Còrsega. Nous lui adressons notre plus sincère reconnaissance.
Nous remercions sincèrement Palmadotze, la galerie Boutwell Schabrowsky et la galerie Dominik Mersch.